959:-
Uppskattad leveranstid 5-10 arbetsdagar
Fri frakt för medlemmar vid köp för minst 249:-
La table ronde qui s'est tenue à Bristol en juillet 1991 rassemblait à l'occasion du Congrès quadriennal des Lumières neuf chercheurs de réputation internationale dans le domaine de communication manuscrite au XVIIIe siècle. Spécialistes des correspondances littéraires destinées aux princes, des manuscrits clandestins à coloration philosophique, des gazettes manuscrites dites « nouvelles à la main » et de la circulation de l'information par cette voie parallèle à l'imprimé, ils ont trouvé là l'occasion de confronter des points de vue parfois divergents. De bonne main présente les résultats de cette rencontre.
Y a-t-il une spécificité de la communication manuscrite au siècle des Lumières ? Quelle est sa fonction dans un univers où l'imprimé semble supplanter toute autre forme de circulation des idées et de l'information ? On constate néanmoins que Gutenberg n'a pas tué le manuscrit et que celui-ci s'est au contraire développé dans des périodes où sa confection bénéficiait d'une souplesse d'exécution que ne possédait pas l'imprimé tributaire d'installations lourdes et peu discrètes. Des raisons économiques peuvent expliquer aussi que le manuscrit se substitue à un texte pourtant imprimé antérieurement, mais dont le prix est prohibitif par rapport au manuscrit fabriqué à l'économie.
Autour de grands textes, comme les Entretiens de Telliamed de Benoît de Maillet ou les correspondances littéraires, mais aussi du quotidien de la copie, l'enquête menée dans ce livre offre la première synthèse d'un phénomène qui mourut avec l'Ancien Régime et la suppression de la censure préalable des livres. L'ouvrage s'interroge aussi sur le rapport équivoque entre le licite et l'interdit à l'aube de la « liberté de la presse » son point d'appui est une étude de la présence des manuscrits « clandestins » dans les catalogues de ventes « publiques » publiés en France avec « privilège » au XVIIIe siècle.
Y a-t-il une spécificité de la communication manuscrite au siècle des Lumières ? Quelle est sa fonction dans un univers où l'imprimé semble supplanter toute autre forme de circulation des idées et de l'information ? On constate néanmoins que Gutenberg n'a pas tué le manuscrit et que celui-ci s'est au contraire développé dans des périodes où sa confection bénéficiait d'une souplesse d'exécution que ne possédait pas l'imprimé tributaire d'installations lourdes et peu discrètes. Des raisons économiques peuvent expliquer aussi que le manuscrit se substitue à un texte pourtant imprimé antérieurement, mais dont le prix est prohibitif par rapport au manuscrit fabriqué à l'économie.
Autour de grands textes, comme les Entretiens de Telliamed de Benoît de Maillet ou les correspondances littéraires, mais aussi du quotidien de la copie, l'enquête menée dans ce livre offre la première synthèse d'un phénomène qui mourut avec l'Ancien Régime et la suppression de la censure préalable des livres. L'ouvrage s'interroge aussi sur le rapport équivoque entre le licite et l'interdit à l'aube de la « liberté de la presse » son point d'appui est une étude de la présence des manuscrits « clandestins » dans les catalogues de ventes « publiques » publiés en France avec « privilège » au XVIIIe siècle.
- Format: Pocket/Paperback
- ISBN: 9780729404556
- Språk: Engelska
- Antal sidor: 199
- Utgivningsdatum: 1993-01-01
- Förlag: Voltaire Foundation