La Licorne Bleue Tome III

Dans l'univers des sensations, le contact avec l'art, le sacr semblent caractriser au plus prs les rapports que l'homme entretient avec le monde et lui mme.
Bien plus encore, lorsque la sensation s'aiguise en devenant perception. Si l'tre humain prouve des sensations, il les ressent et les traduit par des perceptions cognitives, ou tout simplement sensuelles.
La main qui touche la harpe, qui porte le Graal (pour tous ceux qui pensent qu'il a exist, ou existe encore), ressent une connivence plus ou moins floue avec l'espace illimit du sacr. Cette sensation allant du mythe : la fontaine de jouvence, aux mythes bibliques : la colombe.
La posie oscille du mythe au symbole dans le but de l'apprentissage et du plaisir sonore, comme un chant. Ce qu'tait la posie dans ses prmisses.
Le mythe de la fontaine de jouvence est inscrit dans la mmoire par le langage ou par l'crit.
Les critures bibliques, nous apprennent la mtaphore de la colombe, la fois mythe, la fois symbole.
Il est vrai que la harpe, le Graal, la fontaine de jouvence ont des rsonances oniriques. Cette posie souhaite entrouvrir avec douceur, la porte des rves, de l'inconscient. La fontaine de jouvence qui a donn naissance au triptyque de Jrme Bosch en 1504 : Le jardin des dlices. Le Graal aurait probablement les mmes vertus que la fontaine de jouvence.
Ces pomes dcrivent les vertus rgnratrices des cinq attributs humains : la main, source de plaisir, d'efforts ; la harpe, source de joie et d'extension vers un langage inconnu (aux sources mme de la posie) ; le Graal, dont les vertus sont amour, gurison et vie ; la fontaine de jouvence, mythe que l'on retrouve dans les cultures Romaine, Germanique, Celtique, Irlandaise, Espagnole, et Moyen-Orientale comme expression d'une puissance indestructible de vitalit ternelle (comme le Graal) ; enfin la colombe, attribut divin par excellence qui a travers les sicles depuis le rcit du dluge jusqu'aux guerres mondiales pour exprimer la