Politique et Religion, Immanence et Transcendance

Il y a le bien commun, bien de l'espce humaine, bien immanent parce que politique. Il y a le Souverain Bien qui n'est pas de ce monde. Il y a la vie et il y a la csure de la mort qui fait passer d'une vie l'autre. La mort fait partie de la vie, il est naturel de mourir. Mais l'amour du bien immanent nous fait redouter la mort qui nous arrache la Terre, cependant que l'amour du Souverain Bien, qui procde du dsir de vivre et qui mme nous fait vivre puisqu'il a pour nom  bonheur , nous invite plbisciter cet arrachement : s'il est naturel de mourir, pouser la vie revient consentir la mort. Comment concilier bien commun et Souverain Bien ?

Les agnostiques et les athes font concider le bien commun et le Souverain Bien. Ils sont conduits, ce faisant, tenter de raliser le paradis sur Terre, ce qui les contraint, comme on l'a souvent remarqu, prcipiter la Terre en enfer, dans un processus nomm  subversion , qui dnature tant le bien commun que le Souverain Bien.

Les croyants font coexister les deux dsirs qui se jalousent, se repoussent et s'appellent, ce qui les paralyse et les rend vulnrables l'gard des entreprises subversives.

La dcadence serait-elle une fatalit ? Et la philosophie peut-elle conjurer un tel chec ?