Tadjourah

Tadjourah, ville blanche, antique, historique, maritime. Tadjourah, ville du repos, antique cit et berceau du sultanat.Quel ne fut pas ma surprise quand j'ai appris de la part de mon ami Rachid Hachi que j'aurais l'honneur de prfacer ce recueil destin aux Tadjouriens et Tadjourah."Ville dont je suis originaire, Rachid t'offre un trs bel hommage. Accepte-le" ai-je dit. Parce que cette ville est la terre des potes. Pour ne citer que quelques-uns, Rimbaud y a sjourn durant l't 1886 au moment o Verlaine publiait ses deux uvres majeures. Deniau, l'acadmicien y a lu asile. Son Altesse le dfunt Sultan, lui avait offert la rade de Raysali. Celui-ci a aussi crit Tadjoura mais y traite d'autres sujets. Cette ville a aussi attir et fascin l'immense pote qu'est Rachid Hachi et pour le prix de son sjour, cet crivain prolifique lui rend hommage dans ce recueil qu'il a intitul tout simplement Tadjourah. En outre, le pote savoure les majestueuses plages et places de cette ville, de cette rgion o les montagnes irriguent la mer dont les vagues amoureusement viennent se reposer sur les sables blancs. L'uvre s'ouvre sur l'hymne au pays natal, et se structure en trois grandes sections: le pays, peuple et nature et enfin lgende. Le Lecteur est invit un voyage au sein du pays, un appel patriotique d'un fils (yinay yibaaxoy) qui invite et incite ses compatriotes dcouvrir leur pays au sens propre du terme. Il y met en valeur les sites touristiques, les coins paradisiaques comme Bankoualeh o tout est posie et beaut. Lire ce recueil c'est dj un voyage intrieur guid par les vers sublimes et tendres de Rachid qui nous saoule, nous enivre de joie et de satisfaction. Car on y apprend la beaut majestueuse de notre pays, ce joyau gologique mais aussi mythologique. Notre patrie est un muse ciel ouvert et nos compatriotes, des potes lgendaires. Nos cultures (Mon sultan n'est plus...) sont aussi des sources d'inspiration et de respect. Enfin, il convient de retenir que le pote Rachid Hachi nous livre ici un hymne une rgion qui l'a marqu et pour laquelle il prouve un amour presque maternel. Le pote aime la mer, les marins, en un mot il aime "vivre la plage", comme les habitants de Tadjourah. Il offre sa page blanche la ville blanche et la ville lui ouvre fraternellement ses plages et lui donne sa mer comme encre pour crire et rcrire ses posies.Dr Aboyta Amoyta