Yaound se couvre de HAKUS

Le nano-poème japonais s'empare des particules élémentaires de la capitale du Cameroun. Une ville épaisse de sens et de non-sens, d'espoir et de désenchantement, de féerie et de chiennerie, de beauté et de non-beauté, de richesse et d'anti-richesse, de présence et d'absence. Yaoundé remplie d'elle-même, mais aussi de ses anges gardiens et de ses démons vindicatifs.

Voici livré le scanner poético-réaliste d'une ville aux atomes crochus qui ne demandent qu'à s'attacher à la ferveur populaire pour former des molécules d'amour. Parce l'amour de Yaoundé est le pansement des peines que la ville inflige, qui l'aime est déjà guéri d'elle. Qui l'aime lui tend déjà la main qui la relèvera. Cela est dit en haïkus qui dardent Yaoundé de puissants faisceaux de lumière qui l'enveloppent d'une vérité dont elle ne peut se dérober.

Du même auteur:

• La vie se moque d'être aigre-douce, L'Harmattan, 2014
• Le sang de nos prières, Le lys bleu, 2018
• L'argent n'a pas d'oreilles, recueil de contes, Adinkra, 2021
• La violence n'est pas que physique, ouvrage collectif, Adinkra, 2022
• Paradis désert, recueil de haïkus, Ammera, 2024

BIOGRAPHIE:
Après des études de philologie romane, de communication sociale, de sciences politiques et de sciences sociales, Béatrice Mendo, aujourd'hui fonctionnaire au ministère des finances et écrivaine, continue d'explorer le formidable territoire du mot. L'auteur, lauréate en 2015 du Concours international de haïku organisé par l'ambassade du Japon au Sénégal, s'approprie la puissance évocatrice de cette poésie pour offrir aux lecteurs une expérience littéraire originale.