Les spectacles antiques

Ce livre commence aux rivages de la Grce; il se termine bien prs de ces mmes rivages. C'est dire que la civilisation grco-romaine le traverse et l'inspire presque tout entier. Nos tapes, elles sont au nombre de quatre, montrent, dans ce long vouge, l'panouissement suprme de la fleur du gnie grec, puis ses premires dfaillances, ses lassitudes, ses ruines, et tes tristesses dernires d'un crpuscule finissant.
Les traditions du thtre athnien nous conseillaient cette quadruple division d'une ttralogie : et ce livre est mie sorte de drame qui, d'une logique implacable, s'achemine de son prologue son dnouement.
Les spectacles suffisent nous raconter un peuple, mieux encore, tout un ge de l'humanit. L'homme se plait au spectacle de l'homme. Au-dessus, au-dessous des trteaux qu'il se dresse, il aime se retrouver acteur et spectateur. Qu'il poursuive un idal de sublime beaut, qu'il ait soif de gaiet ou qu'il ait soif de sang, qu'il veuille rire ou pleurer, il lui faut toujours des pantins et des marionnettes. L'homme ne reste-t-il pas toujours plus ou moins un enfant ?